Les bouquins que vous lisez... et les autres.

Je vais essayer de vous parler de mes 2 seules lectures estivales (oué, j'ai glandé) tant que je m'en souviens encore un minimum.

Histoire d'ensoleiller encore un peu plus ma fin de L1 j'avais décidé de lire Le Vagabond Solitaire de Kerouac.

Le vagabond solitaire, c'est " un recueil de morceaux... qui ont été rassemblés ici parce qu'ils ont un thème commun : le voyage ". Ces pérégrinations recouvrent les Etats-Unis du nord au sud et d'est en ouest, le Mexique et une partie de l'Europe dont la France, que Jack Kerouac considère comme sa seconde patrie. Tour à tour cheminot en Californie, aide-cuisinier sur un cargo, flâneur avec les beatniks de New York, Jack Kerouac part à l'aventure et déclare qu' " il n'est rien de plus noble que de s'accommoder des quelques désagréments que nous apportent les serpents et la poussière pour jouir d'une liberté absolue ".

La 4ème de couverture résume très bien ce recueil du beatnik le plus baroudeur que la littérature américaine ait connue ! On suit Kerouac à travers plusieurs continents, toujours en quête de rencontres, de nouveauté, d'évasion, de nouvelles expériences et tout simplement de liberté. Toutes les nouvelles se lisent agréablement bien et sont plus digestes qu'un Sur La Route (normal me direz vous). Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce recueil c'est que l'auteur s'attarde d'avantage sur les personnes qu'il rencontre et les sentiments par lesquels il passent au courts de son périple. Les nouvelles sont teintées d'une empathie communicative et vous donnerez presqueenvi de partir avec une pièce en poche... pour l'inconnu. Un autre aspect intéressant et que l'auteur s'attarde beaucoup moins sur ses faits alcoolique ou ses prises de drogues. Ici, elles sont juste évoquées, rien de plus. Lacune ou pas, à vous de voir. Dernière remarque, et pas positive, soyons fous ! La dimension onirique qui m'avait transportée dans Sur La Route est beaucoup moins présente; sans doute dû au format d'écriture. Du coup, ce recueil en ressort plus terre à terre et touche moins la sensibilité du lecteur. C'est sûr qu'il parait difficile de se laisser 3 pages de description complètement hallucinée dans une nouvelle de 10 pages... quoique ! En définitive, un bouquin qui comporte de très bonne nouvelles, qui gardent toutes le même fil conducteur: la recherche effrénée de liberté. Un bon bouquin pour qui veut découvrir l'auteur sans avoir à se farcir ses (trop longues ?) errances spirituelles.

Bon eh bien dernièrement j'ai lu pas mal de choses bien sympathiques.

Tout d'abord, A la croisée des mondes I - Les royaumes du Nord

Ce n'était pas une vie ordinaire pour une jeune fille de onze ans : Lyra vivait, en compagnie de son daemon Pantalaimon, parmi les Érudits de Jordan Collège, passant ses journées à courir dans les rues d'Oxford à la recherche éperdue d'aventures.
Mais sa vie bascule le jour où elle entend parler d'une extraordinaire particule. D'une taille microscopique, la Poussière que l'on trouve uniquement dans les vastes étendues glacées des Royaumes du Nord - est censée posséder le pouvoir de briser les frontières entre les mondes, un pouvoir qui suscite effroi et convoitises...

Jetée au coeur d'un terrible conflit, Lyra sera forcée d'accorder sa confiance aux gitans et à de terribles ours en armure. Et, lors de son périlleux voyage vers le Nord, elle devra découvrir pourquoi son propre destin semble étroitement lié à cette bataille sans merci où s'opposent des forces que nul ne l'avait préparée à affronter...

Vous l'aurez compris, c'est épique, c'est aventureux, c'est pour les enfants...mais vu que je l'avais lu sans trop comprendre (oui c'est plutôt compliqué malgré tout) il y a 7-8 ans, je m'y suis remis. Bon, c'est cool mais sans plus, et j'attendrais avant de lire les deux autres tomes.



Puis j'ai attaqué un court roman de Jean teulé (auteur français historique que j'adore) : Mangez-le si vous voulez


J'avais posté le résumé dans la partie Vos derniers achats, mais pour les retardataires, le résumé :

Le mardi 16 août 1870, Alain de Monéys, jeune périgourdin, sort du domicile de ses parents pour se rendre à la foire de Hautefaye, le village voisin. C est un jeune homme plaisant, aimable et intelligent. Il compte acheter une génisse pour une voisine indigente et trouver un couvreur pour réparer le toit de la grange d un voisin sans ressources. Il veut également profiter de l occasion pour promouvoir son projet d assainissement des marais de la région.
Il arrive à quatorze heures à l entrée de la foire. Deux heures plus tard, la foule devenue folle l aura lynché, torturé, brûlé vif et même mangé. Comment une telle horreur est-elle possible ? Comment une population paisible (certes angoissée par la guerre contre l Allemagne et sous la menace d une sécheresse exceptionnelle) peut-elle être saisie en quelques minutes par une telle frénésie barbare ?

Je l'ai lu en deux heures. Le style est simple, caractéristique de Jean Teulé (ceux qui auront lu Le magasin des suicides comprendront). Ce qui est bien c'est que chaque chapitre est illustré d'une petite carte du village ou on peut suivre au fur et à mesure le trajet de torture que lui font faire les habitants.
Important à noter : l'histoire est adaptée d'un fait réel. On peut d'ailleurs consulter à la fin du livre les ouvrages qu'a pu consulter l'écrivain concernant cet évènement tragique et sanglant.
Le tout n'est pas dénué d'une certaine pointe d'humour noire entre deux tortures inhumaines.
Un bouquin bien agréable et gore comme il faut





Puis, je me suis découvert une passion pour Stephen King!
En même pas trois semaines j'ai dévoré les 400 pages de nouvelles de Danse Macabre accompagné de dark ambiant et autres musiques joyeuse et pas angoissantes du tout


Stephen King sait mieux que quiconque manier l'art de l'angoisse à partir de situation anodine (Poids lourds, L'homme qu'il vous faut, La corniche, Desintox, Inc....) et aussi nous plonger dans des univers diaboliques à base de vénérations obscènes et macabres (Celui qui garde le ver (la première et surement la meilleure du recueil!), Les enfants du Maïs).
Objets vivants ou mutations dû à un excès de bière (coup de cœur pour la nouvelle en question éhé ), Stephen King nous offre une grande variétés de textes tous plus imaginatifs les uns que les autres.


Et enfin, j'ai attaqué Minuit 2 de Stephen King toujours.

Recueil de 2 nouvelles longues.
Hier soir, j'ai fini la première, Les langoliers.

Comment expliquer qu'à bord du vol 29 en direction de Boston, seuls 11 passagers se réveillent seuls dans l'appareil. Pilote émérite, écrivain policier, petite fille aveugle, ado toxico ou encore Psychotique violent.... Comment les passagers vont-ils trouver une explication à ce qu'il leur arrive.... Mais peut-être la vérité ne vaut-elle pas mieux rester cachée.

Un peu moins macabre que les autres nouvelles que j'ai lu jusqu'à présent, mais on est vite pris dans le récit, de par ses mystères et de qui (quoi???) sont ces fameux Langoliers.
Par contre, un dénouement un peu facile et bidon j'ai trouvé.... Voyons maintenant ce que donne la seconde nouvelle : Vue imprenable sur jardin secret

Faudra que tu me passes le bouquin de Teulé, ça à l'air bien sympa .

Ouais, c'ets joyeux, respirant la bonne humeur et la bouffe conviviale

Je me rends compte que j'ai vraiment du mal à parler de mes lectures en ce moment.
Je vais essayer de rattraper le retard et poster au fur et à mesure. Et puis de toute j'ai pas lu des milliers de bouquins donc ça devrait aller.

L'Établi de Linhart

"L'Etabli, ce titre désigne d'abord les quelques centaines de militants intellectuels qui, à partir de 1967, s'embauchaient, " s'établissaient " dans les usines ou les docks. Celui qui parle ici a passé une année, comme O.S.2, dans l'usine Citroën de la porte de Choisy. Il raconte la chaîne, les méthodes de surveillance et de répression, il raconte aussi la résistance et la grève. Il raconte ce que c'est, pour un Français ou un immigré, d'être ouvrier dans une grande entreprise parisienne. Mais L'Etabli, c'est aussi la table de travail bricolée où un vieil ouvrier retouche les portières irrégulières ou bosselées avant qu'elles passent au montage. Ce double sens reflète le thème du livre, le rapport que les hommes entretiennent entre eux par l'intermédiaire des objets : ce que Marx appelait les rapports de production."

C'est un livre dont j'avais étudié un passage au 1er semestre. Le passage m'avait particulièrement plu donc j'ai décidé de m procurer le livre entier. Et je n'ai pas été déçu du tout. Ce livre est très prenant, des premières lignes jusqu'aux dernières. On suit Linhart qui occupe différent poste de l'usine et décrit précisément ce qui s'y passe: la hiérarchie, les cadences, le statut d'immigré, l'asservissement... puis vient la seconde moitié du livre, beaucoup plus rythmée. On découvre alors un auteur qui s'engage dans les syndicats et met en place les prémices de ce qui parait être une grève massive. Tout au long de son récit, l'auteur laisse transparaitre une humanité saisissante. On se laisse très vite emporter dans le récit et certains passages sont vraiment émouvants, profonds, et touchent votre sensibilité. On se rend vite compte que, plus qu'une usine bien huilée c'est un véritable drame qui est mis en lumière.
J'ai pris beaucoup plaisir à lire ce livre et on se surprend rapidement à prendre parti contre les injustices, limites croyables, commises par le patronat. Le style est très fluide et ne s'encombre pas d'effets trop pompeux. C'est brut et pourtant très agréable à lire.
Vraiment un livre que je recommande et qui peut plaire à tout le monde.
J'ai rarement lu une réalité décrite avec une telle force, une telle conviction et une telle honnêteté !

Je me décide à vous parler (un peu) de ce que j'ai lu dernièrement.


Le Corps à l'Épreuve du Genre: Entre Normes et Pratiques rédigé par un collectif de sociologues, historiens, ethnologues, etc ...
Ce livre nous parle du corps a travers la question du genre (masculin/féminin). Il prend différents sujets d'étude comme: la crèche, l'armée, la famille ... où il explore à chaque fois cette soumission du corps à la question du genre.
Je ne m'étendrais pas trop sur ce livre étant donné qu'il est purement sociologique et que ça ne doit pas intéresser grand monde ici.
Sinon, je peu développer.
Ça reste un livre qui se lit très facilement et qui est riche de connaissances.


Hemingway - 50.000 Dollars

Un recueil, tout juste ce qu'il me fallait pour aborder ce grand nom de la littérature américaine. Souvent cité par les acteurs du mouvement beatnik (mais aussi par Bukowski), c'est pour cette raison que je me suis décidé à lire cet du Hemingwayr.
Les nouvelles présentées ici tournent, en majorité, autour du sujet de la boxe. L'auteur y raconte la vie de boxeur, leurs succès et leurs défaites. J'ai bien aimé ce recueil mais en ressors un peu déçu. Je m'attendais à quelque chose de plus prenant, de plus poignant. Le style est un peu lent et traîne souvent la patte. Le point positif est que ça participe grandement à l'atmosphère générale, assez pataude et molle, du livre. Et malgré ce rythme, on se surprend à l'apprécier au fil des écrits.
Je ne sais donc pas trop quoi penser de ce fameux Ernest et je pense m'attaquer à une œuvre intégrale pour vraiment me faire une idée.
J'y ai décelé quelques passages qui m'on vraiment plu alors je ne désespère pas d'accrocher à ses romans.


La suite plus tard.

Un Franciscain chez les SS de Géréon Goldmann

Géréon est un jeune séminariste franciscain quand la seconde guerre mondiale éclate. Il est alors enrôlé dans les SS. Il sera renvoyé dans la Wermacht pour son tempérament trop fort, notamment en ce qui concerne l'exercice de sa religion. Il deviendra alors aumonier militaire durant toute la guerre et ne cessera de faire tout ce qui est en son pouvroi pour aider son prochain.
J'avais beaucoup d'appréhension envers ce livre; notamment le fait qu'il soit rédigé par un ecclésiastique ne me réjouissait pas plus que ça. Au final, j'ai beaucoup aimé de livre et le relierais volontier. On y découvre un homme au caractère fort et qui n'en démord pas, même devant la plus puissante autorité (il lui arrivera d'avoir des entretiens avec les plus haits dignitaires du IIIème Reich). Son audace et sa ténacité payeront presque à chaque fois puisque qu'il s'extirpe de situations vraiment délicates sans accroc. On en viendrait presque à croire en la grâce divine !
Ce livre nous montre que la sincérité et l'obstination peuvent déjouer les plus abominables théories totalitaires. On y découvre les aberrations du régime nazi et ses nombreuses contradictions, qui font souvent sourire. A vouloir être trop discipliné, la discipline s'en retrouve remise en cause.
Presque une leçon de vie, mais pas aussi didactique. Presque un livre religieux mais pas aussi dogmatique.
En définitive, ce livre nous offre un récit très singulier et un regard neuf sur la 2nd GM vue par un allemand, mais avant tout un religieux.


J'ai également lu du Nothomb, du Marx, et encore quelques uns.
Je vais essayer (mais vraiment cette fois) d'être un peu plus régulier sur ce topic.

Enfer Clos de Claude Ecken

Je viens de me l'enfiler en 3 jours.

Deux frères et deux sœurs se cachent dans un petit abri/maison suite à la guerre et à ce qui leur sont arrivé : les deux sœurs violées sur la place publique pour avoir couché avec les boches, sous les yeux de leur mère, le plus jeune, déserteur, silencieux dans sa honte, et le l'ainé qui cache d'autres souffrances sous ses airs durs et menaçant. Tout ce petit monde va passer des années cloîtrés, sans sortir de leur trou. La folie, les confrontations, les déchirures pousseront les uns et les autres à commettre de bien pires choses que ce qu'ils ont déjà vécus.

Le livre est court (135 pages) et très facile à lire. Plus on avance, plus les passages deviennent gores, horribles et malsains. Je pensais avoir lu quelque chose de ce genre avec Mangez le si vous voulez de Jean Teulé, mais ce livre est totalement taré. Lorsque l'homme est en prison, seule sa folie est libre de toute atrocité.
Je le conseille !


Et sinon je m'étais aussi enfilé Insomnie de Stephen King le mois dernier.

Ralph roberts est vieux. Il à bien vécu, mais il n'a aucune idée de ce qui l'attend. Lorsque son si gentil voisin pète un câble et devient ultra violent, lorsqu'il se met à apercevoir des "auras" comme il aime à les appeler, lorsqu'il perd le sommeil et qu'il se met à voir de drôles de petits docteurs chauves, se pourrait-il qu'il soit devenu fou?
Pas aussi simple que ça! Il va découvrir que derrière tout cela se cache des forces inconnues de l'homme.

Bon, sous ces faux airs fantastiquo-horrifiques, on à plutôt un livre qui possède un certain côté spirituel, mais pas que. Rien de bien angoissant non plus, juste une histoire assez sympathique, voire même touchante par certains moments.
Peut-être un des Stephen King que j'aime le moins jusqu'à maintenant (malgré une histoire toujours assez prenante)
En plus, il faut tenir les 900 pages quoi...

Harry Potter and the Philosopher's Stone, Les histoires du célèbre sorcier en anglais donc.

Je n'avais jamais lu les livres en français, les films sont bien mais sans plus (et encore j'ai maté que les trois premiers) mais alors là putain, j'ai mis du temps à le commencer mais on se prend direct dans l'histoire , je suis à fond dedans. C'est vraiment sympa à lire, j'ai dévoré presque la moitié du bouquin depuis hier. Je comprends que ça se soit bien vendu.

Et surtout je suis contente parce que je comprends bien

C'est cool ça! C'est clair que c'est vite prenant HP ^^

Salem, de Stephen King

Jerusalem's Lot, autrement appelée Salem, est une ville au passé assez trouble et mystérieux. Et lorsque Ben Mears y retourne, c'est pour exorciser ses démons. Salem sera le sujet de son prochain livre et il espère oublier ainsi à jamais cette vision d'horreur qu'il a eut durant son enfance. Cependant, très vite, de nouveaux évènements macabres vont survenir. Entre chiens éviscérés, enfants disparus, revenants et autres joyeusetés, Ben n'en à pas fini de faire des cauchemars.

Livre assez conséquent. il m'aura fallu un mois pour le lire.
Honnêtement, c'est un des meilleurs livre de

Spoiler:

que j'ai pu lire! On est pas dans le mythe gothico-romantique de certains films mais plutôt devant un enchainement de violences, de désespoirs et d'angoisses humaines.
cependant, le gros gros défaut du livre c'est que Stephen King nous cite à tout va quasiment tous les habitants de Salem et la routine de la ville. Ca rallonge à fond le récit (surtout durant la première moitié) et on s'y perd très très vite devant cette affluence de noms.
Mis à part ça, un bon bouquin qui se lit plutôt facilement et qui est assez prenant.

Là je vais attaquer Sac d'os du coup et après on verra quel sera le prochain ^^

Des lectures sympa ces derniers temps.

Nothomb - La Métaphysique des Tubes

J'ai souvent beaucoup d'appréhension quand j'ouvre le livre d'un auteur en vogue, Nothomb n'y a pas échappé. Je l'ai lu par simple curiosité mais aussi pour essayer de cerner l'univers de l'auteur (et comprendre son succès).
On se retrouve ici face à un roman court, mi autobiographique, mi fabuleux. Fabuleux, non pas parce qu'il regorge de nymphes et autres lutins. Non, juste que l'univers y est décalé et irréel. Pourtant, on navigue en permanence entre la réalité et l'invention. Ça m'a un peu fait penser aux Contes de la folie ordinaires de Bukowski où on ne sait jamais trop quand il invente et quand il narre un fait réel. La frontière est, ici aussi, extrêmement mince et c'est, je pense, ce qui fiat la force de ce livre. Un autre aspect qui me fait trouver ce livre assez intéressant, c'est le style d'écriture. On baigne tout au long du bouquin dans une sorte de doux rêve, rempli d'onirisme et de métaphores agréables. Et justement, en essayant de dépasser cette écriture presque naïve, on se rend compte qu'un aspect bien plus noir se dévoile. Ce retournement de situation est plutôt intéressant puisqu'il ne saute pas du tout aux yeux et qu'il demande un minimum de discernement. Là ou ce livre aurait pu paraitre "simple" il est en fait savamment travaillé et exploite assez habillement la tension entre deux styles d'écriture, deux univers.

Bien que je ne sois pas fan de Nothomb, ce livre n'en reste pas moins une bonne surprise.

Bon eh bien aujourd'hui je viens de finir Le livre Noir

Recueil de nouvelles écrites par des proches et des admirateurs de Lovecraft, en hommage donc à l'auteur.

C'est un peu le même principe que L'appel de Chtulu, mis à part qu'ici, la moitié des nouvelles se cassent la figure. Un poil déçu par certaines nouvelles donc, mais on a quand même quelques écrits intéressants, notamment la nouvelle de Stephen King, inédite, et qui ouvre le recueil. La dernière de Campbell est également bien amenée et assez captivante. Mis à part celles-ci et une de Lovecraft complétée par un proche (il ne l'avait pas terminé avant sa mort), le reste laisse à désirer.
Là où les auteurs veulent rendre un hommage à Lovecraft, on se retrouve face à une vaine tentative d'utiliser son style d'écriture, à savoir sa façon de voir l'horreur par l'invisible et l'inconnu.....chose qui est malheureusement comblée par une foule de détails sans importance et qui ancre le récit à notre époque mais de façon assez maladroite et laisse le fantastique et l'horreur relégués au second plan.

Bref, à moins d'être un grand fan de Lovecraft, c'est un recueil dont on peut vraiment se passer.

J'ai acheté quelques livres hier ou avant-hier, je sais plus, que je voulais lire depuis longtemps : Fight Club, Trainspotting, Le Portrait de Dorian Grey, des nouvelles d'H.P. Lovecraft et de Conan Doyle (sur les enquêtes de Sherlock Holmes, ce personnage me fascine tellement que je voulais voir ce que donnait les écrits de son fameux créateur !).
Je suis en train de lire Fight Club pour le moment, c'est vraiment ressemblant au film (même si c'est plutôt le film qui est ressemblant au livre haha, mais ne jouons pas sur les mots), mais le style d'écriture, pour l'instant, me plait ! Je reviendrai dire quelques mots quand je l'aurai fini.

Le Montespan de Jean Teulé

A l'époque du Roi Soleil, être sa maîtresse était un honneur, et très bien vu par les maris de la dîte femme. Cependant, le jour où Louis XIV exige la compagnie de la femme du marquis de Montespan, celui ci est blessé dans son honneur et son amour. C'est une guerre de plus de 20 ans qu'il va mener contre le roi soleil.

Encore une fois, un livre de Jean Teulé que j'ai adoré! Y'a pas à dire : cet auteur arrive à romancer des sujets sérieux avec cette bonne dose d'humour bien distillé tout au long du livre et assez décalé, avec cette touche luxuriante, débauchée et gore par moments.
C'est quand même un mec qui arrive à écrire pleins de scènes de cul et de branlette (jusqu'à faire ça dans un bénitier quoi xD) sans tomber dans le ridicule.
Bref, un bon roman qui décrit avec un minimum de véracité une des premières confrontations à une puissance monarchique et ce, d'après la liste incroyablement fournie d'ouvrages de référencés historiques ayant trait à cet évènement, ancré assez fidèlement dans le contexte historique de l'époque.

Faudrait que j'essaye un Jean Teulé, j'en vois à souvent à 1/2€.

Mes dernières lectures:

Marx et Engels - Le Manifeste du Parti Communiste


Fin 1840, Marx et Engels font partu de la Ligue des Justes, association de travailleurs nouvellement formée en Belgique. Cette Ligue leur demandera de rédiger un écrit afin de préciser ce qu'est ce rassemblement, quel est son but et comment se positionne t-elle par rapport aux autres "mouvements". Cette notice sera rebaptisée Manifeste du fait de son écriture quasi-pamphlétaire. Loin d'être un outil de propagande, cet essai et un brillant coup d'oil sur l'histoire du mouvement ouvrier. Il permet de comprendre sa naissance - sa prise de conscience plutôt - et le début de sa lutte acharnée contre le capitalisme. On y lit le contexte de l'époque, la structuration de la société et les conséquences de l'industrialisation de la société. En plus de proposer un contenu historique très intéressant, ce livre pourrait presque être qualifié de visionnaire. Certains passages peuvent se transposer sans difficultés à notre époque alors que ce bouquin date de 1848 (l'exemple du contrôle des masses ouvrières par l'absence de réflexion et l'asservissement par le travail est édifiant !!).
Au départ j'ai vraiment abordé ce livre comme un ouvrage de propagande, ce qu'il n'est définitivement pas.


J'ai aussi lu des extraits de De la démocratie en Amérique de Tocqueville.
Il nous parle de son voyage aux USA dans les années 1830 et comment agit la démocratie dans ce pays à l'histoire nouvelle. Je vous passe les détails mais certains passages sont, ici aussi, très impressionnant. Notamment lorsqu'il parle de la tyrannie de la majorité ou encore de l'occupation des esprits. 180 ans après, ce livre est toujours d'actualité !

J'ai fini Just Kids l'autobio de Patti, eh bien elle raconte non pas sa carrière de long en large mais tout simplement sa rencontre avec le (futur) célèbre Robert Mapplethorpe. Elle raconte leur relation fusionnelle, une histoire sublime , assez triste puisque que son amant/meilleur ami/compagnon artistique meurt du sida. Un livre absolument géniale et qui te dis "putain ça peut être beau l'amitié"

J'ai entamé Patti Smith une bio sur elle, très sympa à lire mais trop résumé, l'auteur aurait dû approfondir l'ensemble, dommage.

Je vais revenir à Harry Potter, je dois me remettre à la lecture en Anglais, puis j'ai acheté un bouquin qui semble interessant mais assez indigeste sur l'Histoire des Etats-Unis.

J'ai fini The Shining, de Stephen King

Jack Torrance, ancien alcoolique, décide de redonner une seconde chance à sa famille en allant garder l'hôtel Overlook durant l'hiver. Cependant, le passé de cet hôtel et très sombre et la mort, la folie, les fantômes hantent le lieu. Très vite, Danny, le plus petit, possédant le "Don", va se rendre compte qu'à 3, seuls dans cet hôtel, le pire est à prévoir.

Un des premiers succès de l'auteur. Encore une fois, le récit est poignant du début à la fin et on s'attache assez vite aux personnages. Même à Jack, symbole d'une souffrance schizophrénique dûe à la boisson. Malgré les presque 600 pages, je l'ai ingurgité en un mois.

J'attaque maintenant La part des ténèbres, de Stephen King toujours

13 jours passent et j'ai déjà finis un autre Stephen King! Le chômage fait de moi un érudit, que voulez vous ("une bière!! vite!!!")

Bref, La part des ténèbres de Stephen King

Thad Beaumont est un écrivain au succès discret. Il est plus connu sous le nom de George Stark, dans des romans beaucoup plus morbides et sanglants. Cependant, il en à marre de mettre en scène Machine et son rasoir sous la plume de son alter ego. alors il décide de l'enterrer une bonne fois pour toute....Mais est-il bien mort?? Est-ce vraiment un pseudonyme qui aura su berner les gens?.....

Bon bah comme d'hab : un roman sympa de l'écrivain. Bon, je l'ai trouvé un poil trop policier sur les bords par rapport aux autres, mais l'action est plutôt bien amenée et les dénouements de ce gars font toujours plaisir à lire éhé.
Un bon livre en plus quoi...mais s'tout à mes yeux

Bon j'attaque Simetierre maintenant !

J'ai (un peu) rangé mes bouquins. Et je me rends compte qu'il y en a pas mal que j'ai lu, dont je n'ai pas parlé.


Sade : Français encore un effort

Extrait issu de La philosophie dans le Boudoir. Dans ce court texte, Sade expose sa réflexion théorique sur des thèmes comme la religion, la peine de mort, l'émancipation sexuelle ou encore la liberté.
Bien que le style soit théorique et assez philosophique, c'est assez accessible. En plus d'être, je trouve, une bonne porte d'entrée pour s'attaquer à l'œuvre de Sade, elle permet de comprendre ses positions, ses partis pris. Le ton est aussi saisissant tant ce qu'il décrit nous apparait évident, alors qu'il est publié en 1795. Encore une fois, une sacré démonstration de lucidité et de clairvoyance sur son époque (j'avais été bluffé de la même manière par Marx et son Manifeste ou Tocqueville et sa Démocratie en Amérique). Loin des conceptions obscures de la religion et des mœurs bienpensantes, Sade développe un argumentaire presque pamphlétaire, qui fait mouche !

Paul Morand - Éloge du repos

Je ne connaissais Morand que de nom et j'aurais du me renseigner un poil mieux avant d'attaquer ce petit livre. Naïf comme je suis, j'ai pris le titre au premier degré et croyais vraiment que ce livre allait faire une quelconque apogée du repos, de la paresse. C'est en fait tout le contraire.
Le livre est écrit en 37, au lendemain du Front Populaire et de leurs fameux congés payés. Morand se demande alors comment la société va t-elle s'accoutumer de ce nouveau temps libéré (à défaut d'être du temps libre ...). Pour lui, ça ne fait aucun doute, l'oisiveté va gagner les esprits et les hommes se reposeront sur leurs acquis. On assiste en réalité à un petit réquisitoire, pas bien méchant, contre toute forme de non-travail. Car pour Morand, le travail prime et conduit au développement de nos sociétés.
Bien que je ne partage pas du tout les idées développées, l'ouvrage à l'avantage d'être remarquablement bien écrit. Le style y est académique (le monsieur était tout de même académicien et fréquentait les milieux mondains de l'époque), propre ... tout en restant captivant. Et je crois bien que sans cette écriture j'aurais vite lâché l'affaire.
Un livre qui distrait mais pas indispensable du tout.

Quelques lectures depuis le mois de Juin.

Ça fait maintenant un petit bout de temps que je lis du Bukowski et du Kerouac, je commence à bien connaître leur œuvre respective. Du coup je me suis dis que ça serait pas mal d’approfondir. Je me suis mis à chercher des ouvrages qui parleraient un peu plus des auteurs. Je voulais essayer de comprendre leur démarche, rendre leur personnalité moins opaque.
J'ai donc décidé de lire :

Bukowski - Souvenirs d'un pas grand chose

Dans ce livre, Buk nous parle de son enfance, aussi loin dont il se souvienne mais aussi de son adolescence, de ses jeunes années d'adulte. On en apprend énormément sur l'homme, mais aussi sur son environnement, comment il a structuré sa pensée et sa vision du monde. On découvre un enfant battu, une enfance pleine de haine, de frustrations et d'actes manqués. On passe inévitablement par la découverte du sexe et du sexe opposé et, bien sûr, de l'alcool. Mais Bukowski traite aussi des sujets plus graves comme la guerre, la violence mais aussi le fait de "ne pas appartenir à la norme", chose qui lui pèsera tout au long de sa vie. La force de ce livre et qu'il ne tombe pas du tout dans le piège de l'autobiographie barbante. Buk relate les faits avec panache et en rajoute sûrement comme à son habitude : l'imaginaire côtoie le réel. Le format rappelle beaucoup Factotum : des petits chapitres qui suivent un ordre chronologique et s'emboitent l'un dans l'autre pour ne faire qu'un. Certains passages sont très romancés mais ne perdent pas de leur force biographique. Buk arrive à garder cette vision caustique de son environnement et plus largement de la société qui l'a vue grandir.
Un très bon livre pour qui veut connaitre Bukowski d'une autre manière qu'a travers un porto et une pute.


Kerouac - Big Sur

Ce livre date de 1962 mais relate en vérité les évènements survenus quelques années après la publication de Sur La Route. Kerouac connait la célébrité, il est sacré "roi des Beats" ... la machine est en marche. Mais impossible pour l'homme qu'il est de supporter une telle exposition médiatique, un tel engouement. Il décide alors de se réfugier à Big Sur en Californie, dans la cabane d'un ami. Il veut oublier, ne serait-ce qu'un instant, le tumulte qui l'accompagne. Finit les embardées à travers le pays, les beuveries d'une semaine et les considérations littéraires avec n'importe quel inconnu. Kerouac médite des enseignements zen et est en quête d'une paix intérieure, d'un renouveau ... enfin, c'est ce qu'il essaye de se faire croire. Car il ne tiendra pas face à l'appel de la ville, des amis et de la bouteille. Il nous embarque alors dans une douce, tout du moins au début, descente vers la folie. Kerouac souffre, Kerouac gémit, et nul ne saurait trouver le bon remède. Il repartira pour Frisco, retrouver pense t-il un autre apaisement ... ce qui finira de l'achever, de le remettre en selle et de le propulser à nouveau dans cette vie qui l'a rendu célèbre.
Un grand livre qui transpire la démence et nous éclaire un peu plus sur cet auteur. Certains côté ne sont pas sans rappeler Le Horla de Maupassant : cette vertigineuse plongée au cœur d'une folie furieuse que rien n'arrête, pas même la plus grande des volonté.

Voilà maintenant quelques mois que je me suis mis en tête de découvrir un peu mieux l'univers de la science fiction « ancienne ». J'ai toujours été beaucoup plus attiré par les prémices de la littérature de science-fiction que par le côté contemporain. Le fait qu'il faille tout inventer en ne partant d'aucun matériau ou presque est saisissant, je trouve.

Aldous Huxley – Le meilleur des mondes

Bien avant d'écrire son célèbre Les Portes de la perception à grands coups de mescaline et d'inspirer Jim Morrison, Huxley écrira un des plus grands romans d'anticipation.
L'histoire se passe à Londres dans un monde unifié sous la structure d'Etat Mondial. Seuls quelques « sauvages » persistes et sont davantage une source de distraction qu'un peuple à part entière. Dans cette dystopie, tous les être humains sont créés en laboratoire et la reproduction sexuelle a totalement disparue. La place sociale d'un individu lui étant inculquée alors qu'il n'est que fœtus. De même, la majorité des sentiments sont contrôlés par le soma : une pilule anabolisante extrêmement forte qui permet d'entrer dans un état de repos et d'abrutissement. Ceci afin de ne pas avoir a exprimer ses humeurs, ses envies, ses craintes, etc. Le livre repose également sur un système de castes très hiérarchisé et très puissant.
Dans ce meilleur des mondes ou tout est sous contrôle et ou tout le monde se sent à sa place, un élément perturbateur va venir brouiller les repères et semer le trouble. Ce choc aura l'effet d'une bombe dans ce super-Etat et remettra en cause toute l'organisation même de la société.
Un livre remarquablement fluide et qui se lit très vite, pour un impact énorme ! On se retrouve à repenser les mécanismes qui régissent nos sociétés occidentales et à se questionner sur l'éthique scientifique.
Les premières lignes peuvent paraître niaises et faciles mais on se retrouve propulsé à toute vitesse dans le roman. Les longueurs sont rares et le rythme reste soutenu la plupart du temps. Un bon livre, lucide, qui permet, encore aujourd'hui de nous éclairer sur le monde moderne qui est le notre.


La suite très bientôt. Et j'essayerais de donner un peu plus mon point de vue que dans ce résumé là.

René Barjavel - Ravage

Paris, 2052. François Deschamps, jeune ingénieur en agronomie, vit dans un monde parfait. Le progrès scientifique a rendu la vie des hommes paisible, sans accrocs et parfaitement nettoyée de toute crainte. Mais voilà, un incident survient. Le pays est soudain privé d’électricité, principale énergie. Les voitures s'arrêtent de flotter, l'éclairage n'éclaire plus, les transports en commun tombent du ciel et Paris s'enfonce dans les ténèbres. Les hommes sont perdus, sans repères, c'est le chaos.
D'ordinaire cantonnée dans une société policée et aseptisée, les hommes reprennent un peu de leur humanité. La bestialité refait surface et chacun découvre son instinct de survie. Confronté lui aussi à cet apocalypse, François décide de former un petit groupe dont il prend le commandement. Il décide alors de quitter Paris à tout prix, pour fuir la barbarie qui s'est emparée de la ville. François espère atteindre la campagne, celle de son enfance, et recommencer une vie nouvelle. Mais le chemin sera long pour ces hommes et femmes qui n'ont connu que le confort et l'abondance de technologie. A travers cet exil le groupe redécouvre l'importance du lien social, de l'entraide, mais aussi renouvelle son rapport à la nature et plus généralement au monde.

C'est le premier livre que j'ai lu de Barjavel. Il me semble que c'est son plus connu.
Ce qui m'a frappé en premier lieu c'est la finesse avec laquelle l'auteur décrit cette société mécanisée à outrance mais surtout comment il décrit sa chute. Cette chute qui après l'avoir lue vous parait inéluctable. Bien plus qu'une dystopie, Barjavel adresse ici une critique violente à la société contemporaine et au "ramollissement de l'être" qu'elle provoque. Il s'oppose farouchement à l'utilisation de plus en plus systématique de la science dans nos vies et prône un retour à la terre. Propos qui peut facilement faire écho aux discours tenus à la fin des années 60 en France.
A lire comme une épopée.

George Orwell - 1984

Dans un monde nouveau règne l'ordre et la sécurité. Ce monde est une projection de l'auteur sur ce qu'il imagine de la société 50 années après la sienne. Dans ce livre Orwell nous décrit une société totalitaire ou règne l'obéissance absolue, le conditionnement, la répression et l'asservissement. L'état centralisé qu'il décrit n'est pas sans rappeler le système de gouvernance communiste : culte de la personnalité, centralisation à l'extrême, manipulation totale des médias, surveillance mutuelle, etc.
Nous suivons les aventures de Winston Smith, employé au ministère de la vérité où il est chargé de modifier l'histoire passée, présente et à venir en fonction des désirs de l’Etat. Mais Winston est différent des autres citoyens de sa ville : il pense. Plus précisément il refuse de "s'auto-amnésier" lorsque la vérité change. Il n'y arrive pas et ne trouve pas cela normal. Peu à peu il prendra conscience de son acte de rébellion et peinera à dissimuler ses idées contestataires. S'en suit une rencontre qui bouleversera son existence, sa vision du monde et agira sur sa détermination.
Orwell, grâce à un suspense toujours très présent, nous brosse un portrait précis d'un état totalitaire très bien organisé. Sa description est si précise qu'elle en fait froid dans le dos.


H-G Wells - La guerre des mondes

Dans une Angleterre paisible une chose étrange tombe du ciel. Un rayon vert déchire le ciel et vient s'abattre dans la vallée. C'est le premier vaisseau venu de Mars. Vaisseau qui abrite des extra-terrestres aux pouvoirs dévastateurs. Ils envahissent peu à peu le pays, décimant la population et détruisant les villes. Le roman nous met dans la peau d'un journaliste ayant survécu à la première attaque. Il part à la recherche de sa femme et erre dans les rues de Londres.
Ce roman là n'est pas une dystopie mais fait état des inquiétudes de l'époque : y a t-il une vie en dehors de la Terre ?
J'ai eu du mal à accrocher au tout début. Le roman est très descriptif et il y a peu de dialogues, même dans les scènes d'actions les plus violentes ou dans les rencontres avec d'autres personnages. Du coup, le rythme peut paraitre lent et pas très dynamique. Passé cet obstacle on découvre un ouvrage bien écrit, précis lui aussi. Il est beaucoup plus introspectif que le reste des romans de science fiction que j'ai pu lire. On est souvent confronté aux doutes du héros, à ses remises en question et à ses questionnements philosophiques. Ça a un certain charme et ça me change du roman purement ancré dans l'action. J'ai tout de même été bluffé lorsque j'ai appris qu'il avait été écrit en 1898 ! Je trouve que l'écriture est très moderne et vivante pour l'époque. On sent aussi l'auteur concerné par son sujet et très au fait de ce qui se disait sur les extra-terrestres à l'époque.